La construction

Écrit par Jean-Pierre le .

 

 

 

 

Des panneaux de bois recouvrent également le toit. Les panneaux ont été sciés aux bonnes dimensions une fois assemblés sur le toit.
Les extrémités du toit sont constitués de panneaux formant un coffrage double épaisseur. Les cavités ont été remplies avec de la laine de roche pour améliorer l’isolation.

 

Essai de roulement du toit et réglage fin de la position des galets afin d’avoir le toit bien calé transversalement par rapport à la structure de l’abri.
Le déplacement du toit est vraiment très doux et nécessite très peu d’effort (roulements à billes obligent). Le toit a été recouvert de 2 couches de peinture à base de goudron afin d’obtenir une première étanchéité à l’eau.

 

De la laine de roche est disposée entre les chevrons de manière à créer une isolation, plutôt vis-à-vis de la chaleur en été afin d’éviter des séances de refroidissement trop longues.
Les différentes gaines électriques ont également été mises en place.

 

Le toit est terminé. Avant de poser des bardeaux bitumineux, des profilés en tôle laquée ont été placés aux extrémités et dans les angle verticaux du toit pour les protéger mais également apporter une finition.

J’ai trouvé une entreprise locale qui découpe et plie de la tôle laquée de manière à en faire des profilés selon les dimensions demandées, comme on en trouve pour les tôles de rives d’une charpente de maison.

Les bardeaux ont été collés à la colle goudron puis cloués avec des clous en zinc. Les bardeaux ayant été posés en hiver et vu la température extérieure, la colle était du vrai mastic. Il fallait tremper le sceau de colle dans un bain-marie pour la fluidifier.

Une fermeture à levier est placée dans chaque angle pour maintenir le toit en portion fermée.

 

 

Les murs de l’abri ont une finition constituée d’une première couche de mortier dans lequel est scellé un filet en fibre de verres, puis une finition avec un crépi coloré taloché, comme il se pratique pour les maisons à isolation extérieure. J’ai choisi ce type de finition pour que l’abri s’intègre dans la place, avec pas loin, la maison et une dépendance ayant le même crépi coloré.
Des grilles, placées en partie basse de chaque mûr permet d’avoir une ventilation naturelle de l’abri.

Les poteaux de soutien des chevrons supportant les rails ont été installés. Une petite fondation en béton et une platine équipée d’une tige filetée (pièce utilisée en général pour supporter les poteaux de véranda), permet de régler l’horizontalité des rails.

Pour la porte, vu que je suis sur une hauteur non standard, j’ai fini par acheter une porte intérieure de maison que j’ai recoupé aux bonnes dimensions. Il a été nécessaire de modifier en conséquence le dormant de la porte pour avoir une poignée placée à bonne hauteur. Je m’étais renseigné pour une porte confectionnée aux bonnes dimensions mais le prix était tel que j’ai préféré me débrouiller par moi-même.

Petite vue de l’intérieur de l’abri avec le télescope en place sur sa table équatoriale. Des lambris en PVC recouvrent les murs afin de donner une finition propre.

Un ordinateur constitue la partie informatique de pilotage du télescope, qui me permet également une prise de contrôle à distance.

Le sol est entièrement recouvert de dalle en caoutchouc de 60 x 60 cm et de 15 mmm d’épaisseur. J’ai utilisé les dalles qu’on place généralement sous les machines à laver. Elles apportent un certain confort, notamment en hiver par rapport à la dalle béton qui est froide. Elles permettront également d’amortir la chute d’un objet que je pourrais malencontreusement laissé échapper de mes mains.

Des crémaillères ont été fixées au mur de manière à pouvoir positionner les différentes étagères à la hauteur voulue.

 

 

A ce stade, il reste à placer les profilés de finition en tôle laquée sur le chant supérieur des murs, dans le même style que ceux qui ont été placés au niveau du toit.

L’abri et les équipements sont enfin opérationnels.